Empêchons la COVID-19 de faire reculer la santé des femmes, des enfants et des adolescents.

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Les arguments en faveur d’un investissement

L’impact de la COVID-19 sur les services de santé essentiels dans de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde, menace de faire reculer les progrès en matière de santé des femmes, des enfants et des adolescents. Le GFF a réagi rapidement pour aider à limiter les dégâts, mais il faut faire davantage afin de relancer les progrès. Si nous n’agissons pas maintenant pour accroître les investissements, des vies seront perdues et les progrès anéantis, ce qui entravera la capacité des pays à se remettre de cette crise sanitaire et économique.

LE PROBLÈME

Avec des systèmes de santé perturbés et des économies gravement touchées, les femmes et les enfants des pays les plus pauvres du monde ont été les plus durement touchés.

La pandémie a déjà perturbé l’utilisation des contraceptifs pour plus de 5 millions de femmes et d’adolescents vivant dans les pays partenaires du GFF.

Les graves perturbations des services de santé essentiels dans les pays partenaires du GFF ont contribué à une baisse de 25 % de la couverture des interventions sanitaires vitales depuis le début de la pandémie. Soit l’équivalent de :  

  • 17 millions d’enfants manquant de vaccinations.
  •  82 millions d’enfants manquant de réhydratation orale.
  •  4 millions de femmes enceintes ne pouvant pas recevoir de soins pendant l’accouchement.

“Argumentaire en faveur de l’investissement

Le GFF a besoin d’1,2 milliard de dollars américains d’ici fin 2021 pour aider les pays à maintenir les services essentiels pour les femmes, les enfants et les adolescents, mais aussi à renforcer les systèmes de santé tandis qu’ils se préparent au déploiement des outils COVID-19 nécessaires pour mettre fin à la pandémie, construire une reprise plus résistante et accélérer les progrès vers les ODD.

Un montant supplémentaire de 1,3 milliard de dollars américains est nécessaire pour soutenir le travail du GFF de 2023 à 2025. Cela permettra de répondre à la demande des pays et d’atteindre un total de 50 des pays les plus pauvres du monde.

Les résultats à venir de ces investissements

LE FONCTIONNEMENT DU GFF

Le GFF est prêt à faire en sorte que les femmes, les enfants et les adolescents les plus vulnérables du monde ne soient pas laissés pour compte dans la crise.

Lancé en 2015 en tant que partenariat mondial piloté par les pays et hébergé par la Banque mondiale, le GFF vise à aider les pays à établir des priorités et à augmenter les investissements fondés sur des données probantes afin d’améliorer la santé et la nutrition des mères, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents dans les pays les plus vulnérables du monde, grâce à un renforcement ciblé des systèmes de prestation de services – pour sauver des vies et comme étape essentielle vers la réalisation de la couverture de santé universelle (CSU) et des objectifs de développement durable (ODD).

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du GFF

« Le moment est venu pour nous tous de doubler notre engagement commun : s’assurer que le monde est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif selon lequel chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent – partout dans le monde – puissent avoir accès aux soins de santé essentiels, abordables et de qualité dont ils ont besoin pour survivre et s’épanouir. »Muhammad Ali Pate, Directeur du Mécanisme de financement mondial

« L’urgence et la nécessité d’assurer la continuité des services de santé à tous les niveaux ne peuvent être sous-évaluées. Il doit s’agir d’une priorité entièrement financée afin de réduire les décès évitables de femmes, d’enfants et d’adolescents. Nous pouvons travailler avec le GFF pour faire en sorte que ce soit le cas. » Amos Mwale, Directeur exécutif, Centre pour la santé et l’éducation reproductiv, Zambie

« Travailler avec le GFF montre ce qui est possible lorsque la voix des jeunes est entendue et qu’ils ont la possibilité de façonner, de mettre en œuvre et de contrôler les politiques qui auront un impact sur leurs familles et leurs communautés. » Aminata Badiane Thioye, Avocate, Sénégal

« C’est l’une des meilleures expériences que d’offrir des services d’enregistrement des naissances aux citoyens en sachant qu’ils n’auront pas à se rendre dans les bureaux du secteur pour enregistrer leurs nouveau-nés. Un service rapide et facile rendu possible grâce au nouveau système est une étape importante. » Murebwayire Marie Grace, Officier de l’état civil, Rwanda

AGIR – LES MESURES À PRENDRE

  1. Encouragez votre gouvernement à soutenir la santé des femmes, des enfants et des adolescents dans le cadre de sa réponse à la COVID-19 et de ses efforts de rétablissement
  2. Écrivez à votre ministre du Développement international / ministre des Affaires étrangères / député
  3. Partagez la campagne sur les réseaux sociaux
  4. Rédigez un article, un article d’opinion ou un billet de blog

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