La nutrition est un élément fondamental des sociétés saines et prospères. Malgré cela, la dénutrition et la mauvaise santé pendant la période de procréation et les premières années de la vie restent l'un des problèmes de développement les moins pris en compte. Cette lacune a des répercussions négatives sur le bien-être des femmes et des enfants, avec des coûts sanitaires et économiques considérables.

On estime que 45 millions d'enfants de moins de cinq ans souffrent d'émaciation et 149 millions, de retards de croissance. L'augmentation des investissements dans la nutrition peut contribuer à éviter la perte de capital humain.

Soutenir une approche menée par les pays

Le GFF soutient les pays à accélérer les résultats en matière de nutrition en intégrant des interventions spécifiques à la nutrition dans leurs systèmes de santé, y compris les soins primaires. Il s'intéresse également à d'autres secteurs, tels que la protection sociale et l'éducation, afin de s'attaquer aux causes sous-jacentes d'une mauvaise nutrition, au-delà de la santé. Plus précisément, le GFF aide les pays à atteindre les résultats suivants :

1. Mobiliser davantage de ressources pour la nutrition

2. Renforcer les structures de santé communautaires et former les agents de santé aux pratiques d'alimentation des enfants

3. Renforcer les chaînes d'approvisionnement pour fournir des produits nutritionnels

4. Améliorer les données nutritionnelles et promouvoir leur utilisation

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Feuille de route du GFF sur la nutrition

La feuille de route décrit la manière dont le GFF aide les pays à combler les lacunes en matière de nutrition.

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Résultats

Grâce au soutien du GFF, plusieurs pays partenaires réalisent des progrès dans le domaine de la nutrition :

  • Le Guatemala s'attaque à la malnutrition chronique en améliorant les établissements de soins de santé primaires, en les dotant d'eau salubre et de fournitures médicales et non médicales, et en encourageant les familles à recourir à des services de santé et de nutrition de routine.
  • L'investissement de l'Indonésie dans des services intégrés de santé, de nutrition, d'eau et d'éducation a contribué à réduire les retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans.
  • Le Rwanda améliore la nutrition et réduit les retards de croissance pour les familles des communautés vulnérables grâce à une couverture d'assurance et à des transferts d'argent plus équitables. Ces investissements ont permis d'étendre le programme d'assistance sociale sensible à la nutrition du pays de 20 000 bénéficiaires en 2019 à plus de 128 000 bénéficiaires en 2022, soit une augmentation de plus de 500 pour cent.
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