26 mars 2021 – Les représentants des pays et des partenaires internationaux du Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF) se sont fermement engagés en faveur de la campagne de mobilisation de ressources de 1,2 milliard de dollars du GFF pour aider les pays les plus pauvres du monde à protéger la santé des femmes, des enfants et des adolescents et « relancer les progrès » réalisés avant la pandémie de COVID-19.

Le Groupe des investisseurs (GI) et le Comité du Fonds fiduciaire (CFF)* du GFF, qui se sont réunis virtuellement cette semaine pour leurs réunions semestrielles de gouvernance, ont exprimé leur soutien ferme au rôle unique du GFF dans la réponse mondiale à la COVID-19 – aider les pays partenaires à protéger et à promouvoir les services de santé essentiels et à reprendre le chemin des progrès réalisés en matière de santé des femmes, des enfants et des adolescents. Les 1,2 milliard de dollars aideront les pays à sauver des vies et à constituer le capital humain nécessaire à une reprise résiliente, et ce en renforçant les services de premières lignes, en repensant la prestation de services et en réformant le financement de la santé. Grâce au soutien du GFF, les pays partenaires sont en mesure de renforcer leurs systèmes de santé pour un déploiement plus équitable des outils COVID-19 tout en garantissant l'accès à la santé sexuelle et reproductive et à d'autres services essentiels, tels que la nutrition.

Au cours des réunions, le Secrétariat du GFF a partagé les données d'un document de la Banque mondiale qui vient d'être publié, Du double choc à la double reprise, examinant l'impact économique et les implications du financement de la santé de la pandémie de COVID-19, et les moyens par lesquels le GFF peut contribuer à assurer la protection des dépenses de santé essentielles. Une analyse actualisée a également été partagée sur l’impact des services de santé essentiels suite à la pandémie de COVID-19 et les implications pour les pays partenaires du GFF, y compris les menaces imminentes qui méritent une attention urgente.

Les représentants des pays, y compris les ministres de la Santé et des Finances du Burkina Faso, de la République centrafricaine, de la Côte d'Ivoire, de l'Indonésie, du Liberia, du Tadjikistan et du Rwanda ont partagé leurs expériences et leurs efforts pour protéger les services essentiels de SRMNEA-N et atténuer les impacts sur les femmes, les enfants et les adolescents.  

Parmi les principales décisions et approbations, nous pouvons citer :

  • L'approbation du plan opérationnel de la stratégie du GFF pour 2021-2025, s'appuyant sur les solides résultats des cinq premières années du GFF ;
  • La reconnaissance des effets dévastateurs sur les services de santé essentiels et les financements disponibles, et consensus pour une action conjointe sur ce programme ;
  • Le fort soutien à la campagne de mobilisation de ressources et l’accord sur le fait que les partenaires travailleront collectivement pour garantir que le GFF dispose du soutien politique et financier dont il a besoin pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie ;
  • L’approbation d'une première série de pays qui recevront des subventions supplémentaires du GFF reliées aux financements de l’IDA de la Banque mondiale, visant spécifiquement à protéger et à promouvoir les services de santé essentiels et à construire des systèmes de santé plus résilients (sous réserve de l'approbation du Conseil de la Banque mondiale), et pour soutenir le connecteur systèmes de Sante d'ACT-A ;
  • L’accord pour œuvrer à la cocréation d'un groupe de travail sur l'alignement des partenaires au niveau national, en complémentarité et en synergie avec les efforts d'alignement existants, notamment par le biais du Plan d'action mondial pour les ODD.

La réunion du Groupe des investisseurs était coprésidée par Joshua Tabah, directeur général de la Santé mondiale, Affaires mondiales Canada, et par l'honorable Dr Lia Tadesse, ministre de la Santé de l'Éthiopie. Le Comité du Fonds fiduciaire était présidé par la vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement humain, Mamta Murthi.

Il s'agissait de la première réunion avec le Dr Tadesse en tant que coprésidente du GI, cette dernière ayant bénéficié d’une forte approbation des membres du Groupe des investisseurs. Avec M. Tabah, l'honorable Dr Tadesse contribuera à favoriser une communication et un engagement efficaces avec les parties prenantes, à garantir l'alignement de la vision du GFF et à faciliter les discussions visant à mettre en œuvre les priorités du GFF, ce dernier s’engageant à redoubler d’efforts pour aider les pays à transformer la vie des femmes, des enfants et des adolescents.

Ressources supplémentaires :

Campagne de mobilisation de ressources : Relancer les progrès

Douzième réunion du Groupe des investisseurs : Présentations et documents de référence

Déclaration : Déclaration de la société civile et des jeunes concernant la campagne de mobilisation de ressources du GFF


* Le large éventail de partenaires qui composent le GFF – y compris les gouvernements, les organisations de la société civile, le secteur privé, les agences des Nations Unies, Gavi, le Fonds mondial et les fondations privées – se réunissent régulièrement au niveau mondial par le biais du Groupe des investisseurs (GI) du GFF. Le Groupe des investisseurs joue un rôle clé en soutenant et en favorisant l'alignement et la cohérence du partenariat du GFF au niveau national. Le Fonds fiduciaire du GFF est régi par le Comité du Fonds fiduciaire (CFF), qui comprend des représentants de la Banque mondiale et des bailleurs de fonds qui contribuent au Fonds fiduciaire du GFF. Le CFF est le principal organe de décision du Fonds fiduciaire du GFF et ses responsabilités consistent notamment à décider quels pays sont éligibles en tant que bénéficiaires du Fonds fiduciaire du GFF et à définir les approches de financement qui guident le soutien du Fonds fiduciaire du GFF en faveur des pays. Le CFF s'appuie sur les conseils du Groupe des investisseurs.