Cet article a été mis à jour le 5 avril 2019 pour informer les pays de la nouvelle date limite pour soumettre leur lettre d'intention au secrétariat du GFF et le 3 mai 2019 pour informer des nouveaux délais pour l’approbation par le comité du Fonds Fiduciaire.

Le Mécanisme de financement mondial (GFF) a lancé le processus de sélection de la prochaine série de pays qui bénéficieront d’un soutien pour contribuer à l’amélioration de la santé et de la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents et accélérer le rythme des progrès pour atteindre objectifs de développement durable (ODD).

Le GFF sélectionnera ainsi 8 à 10 pays dans le cadre de l’action qu’il mène pour étendre son soutien aux 50 pays affichant les taux de mortalité maternelle, néonatale et juvénile les plus élevés et les déficits de financement les plus importants. Le GFF aide actuellement 27 pays à lutter contre les problèmes de santé et de nutrition les plus graves auxquels ils sont confrontés.

Le Secrétariat du GFF a contacté les ministères des Finances et de la Santé des pays éligibles qui ne reçoivent pas encore de financement du GFF[1] pour leur demander de lui faire part de leur volonté de se joindre au GFF. Les pays souhaitant être inclus dans le processus doivent déposer une déclaration d'intention au Secrétariat au plus tard le 12 avril 2019. Seuls les courriers officiels transmis par les ministères des Finances auront valeur de nomination pour ce processus de sélection.

La lettre d’intention devra exprimer la détermination du pays à poursuivre activement les processus du GFF pour aider à aligner, hiérarchiser et accroître l’efficience et le volume de financements à destination de la santé et de la nutrition. Ces processus comprennent notamment :

  • La nomination d’un représentant de haut niveau du gouvernement en tant que personne référente
  • La définition et la coordination d’une plateforme nationale
  • La préparation d’un dossier d’investissement définissant les réformes prioritaires pour faire progresser le programme de santé national
  • L’engagement à accroître le volume de ressources publiques nationales affectées à la santé
  • L’amélioration de l’accès aux services de santé et de la protection financière des populations jusqu’alors laissées pour compte
  • L’utilisation des données pour la prise de décision et la responsabilisation
  • La volonté affichée de consacrer des ressources de la Banque mondiale (IDA ou BIRD) à la santé

Le Comité du Fonds fiduciaire du GFF approuvera mi-mai la liste définitive de pays sélectionnés dans le cadre de ce processus d’élargissement, qui sera officiellement publiée peu de temps après la décision.

Le GFF élargit la portée de son aide à d’autres pays — et prévoit d’accorder, le cas échéant, des subventions complémentaires aux pays déjà couverts par le GFF pour reproduire à plus grande échelle les premiers résultats— suite à son réapprovisionnement qui a lieu en novembre et à l’occasion duquel 15 investisseurs ont annoncé des contributions de 1 milliard de dollars au Fonds fiduciaire du GFF.


[1] Angola, Bénin, Bhoutan, Bolivie, Burundi, Comores, Djibouti, Égypte, Érythrée, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Honduras, Îles Salomon, Inde, Kirghizistan, Laos, Lesotho, Mauritanie, Maroc, Népal, Nicaragua, Niger, Ouzbékistan, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, République du Congo, Sao Tomé-et-Principe, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Swaziland, Tadjikistan, Tchad, Timor-Leste, Togo, Yémen, Zambie, Zimbabwe