Les pays progressent et transforment la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents                                                                                                            

WASHINGTON D.C. — Aujourd’hui, le Mécanisme de financement mondial (GFF) a publié son Rapport annuel 2018-2019. Celui-ci décrit comment le GFF s’est étendu à 36 pays et comment le GFF appuie ces pays pour élaborer et mettre en œuvre des plans nationaux priorisés qui mobilisent des financements durables pour la santé et la nutrition — et, améliorent les résultats de santé pour les femmes, les enfants et les adolescents.

« Cette année a été une année charnière pour la santé mondiale. Les dirigeants et les défenseurs du monde entier ont réaffirmé leur engagement à mettre fin aux décès évitables de femmes, d’enfants et d’adolescents d’ici à 2030 ainsi qu’à réaliser une couverture de santé universelle (CSU) » a déclaré Muhammad Ali Pate, Directeur du GFF. « Nous y parviendrons en renforçant les soins de santé primaires et en comblant l’énorme déficit de financement mondial pour assurer la santé et le bien-être de tous. Avec plus d’un milliard de dollars collectés lors de l’événement pour le réapprovisionnement du GFF à Oslo il y a de cela un an, et l’expansion du GFF à 36 pays en mai, nous avons progressé de façon importante vers la réalisation de la CSU ».

« Créer un changement systémique dans le secteur de la santé demande du temps et nécessite l’engagement à long terme des gouvernements et des partenaires — mais, avec chaque année passée à travailler ensemble, nous observons davantage de progrès et d’impacts à tous les niveaux » a déclaré Monique Vledder, Gestionnaire du Secrétariat du GFF. « Un tiers des 36 pays qui collaborent avec le GFF sont considérés comme étant fragiles et affectés par un conflit. Ces pays affichent des taux de mortalité maternelle, néonatale, infantile et des adolescents parmi les plus élevés au monde ainsi que des taux de fécondité et de grossesse les plus élevés parmi les adolescentes. Il est donc très encourageant de constater que la mortalité néonatale et celle des enfants de moins de cinq ans a diminué dans l’ensemble des 27 premiers pays collaborant avec le GFF ».

Créé en 2015 pour travailler avec les gouvernements des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tanche inférieure afin de transformer la façon dont ils établissent les priorités et financent la santé et la nutrition de leurs populations, le GFF évalue les progrès et les impacts réalisés en fonction d’un certain nombre de paramètres. Un financement de la santé accru et plus efficace; la priorisation d’investissements rentables tout au long du cycle de vie; et, de meilleurs résultats de santé sont des éléments décisifs.

Parmi les points forts du rapport :

  • Au Mozambique, le ministère de l’Économie et des Finances a indiqué que les dépenses nationales de santé représentaient 9% des dépenses totales du gouvernement et, qu’il était en bonne voie d’atteindre l’objectif de 9,5 % qu’il s’est fixé pour 2021.
  • Au Mozambique, 36 millions d’enfants supplémentaires ont bénéficié de services de nutrition de base entre 2017 et 2018.
  • En République démocratique du Congo (RDC), les dotations budgétaires pour la santé sont passées de 7,0% à 8,5% entre 2016 et 2018, ce qui place la RDC en bonne voie d’atteindre l’objectif de 10% fixé pour 2022.
  • Le Kenya mobilise et utilise ses ressources nationales pour la santé. Au cours de l’exercice 2018-19, les administrations locales des 47 comtés du pays augmenté leurs dotations budgétaires pour la santé d’au moins 20%, avec certaines administrations allouant jusqu’à 30%.
  • Au Kenya, 48,6% de femmes enceintes ont bénéficié d’au moins quatre consultations prénatales en 2018 – une augmentation par rapport au 39,1% de 2015. Au cours de la même période, la part des accouchements assistés par un prestataire qualifié est passée de 56,9% en 2015 à 65,0% en 2018.
  • En Éthiopie, le nombre d’accouchements assistés par un prestataire qualifié est passé de 28% en 2016 à 50% en 2019 et, le nombre de femmes enceintes ayant bénéficié d’au moins quatre consultations prénatales a augmenté de 32% à 41%.
  • En Tanzanie, les soins prénatals se sont améliorés dans les 26 régions du pays, passant d’une moyenne de 35.8% de femmes ayant bénéficié d’au moins 4 visites prénatales en 2014 à 64,1% en 2018. La part des naissances en milieu institutionnel est passée de 67% en 2014 à 79,6% en 2018. Entre 2016 et 2018, le nombre d’établissements répondant aux normes de qualité a été multiplié par dix.
  • En Ouganda, au début de l’année 2018, environ 59,5% des naissances avaient eu lieu dans des unités de santé. Ce chiffre était estimé à 64,5% à la fin de la même année. Le gouvernement a également rapidement l’achat stratégique d’un ensemble de services de santé essentiels et, en juillet 2019, 79 districts mettaient en œuvre le programme et cela, à grande échelle.

Le rapport présente les informations, les données et les résultats les plus actuels et complets disponibles à la mi-2019 pour les 27 pays bénéficiant d’un appui du partenariat du GFF. Il souligne comment les pays prennent en main leurs programmes de développement, de financement et de résultats, contribuant ainsi à combler le déficit de financement de la santé.

Le rapport est disponible ici : https://www.globalfinancingfacility.org/sites/gff_new/files/documents/GFF-Annual-Report-2018-2019.pdf

À propos du mécanisme de financement mondial

Le Mécanisme de financement mondial (GFF) est un partenariat à multiples parties prenantes qui aide les pays à répondre aux problèmes de santé et de nutrition les plus importants qui affectent les femmes, les enfants et les adolescents. Le Fonds fiduciaire du GFF est appuyé par les gouvernements de l’Allemagne, du Burkina Faso, du Canada, de la Côte d’Ivoire, du Danemark, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Qatar et du Royaume-Uni ; la Fondation Bill et Melinda Gates ; la Fondation Susan T. Buffett ; la Commission européenne; Laerdal Global Health ; et, MSD for Mothers. Le GFF aide les gouvernements à réunir les partenaires autour d’un plan dirigé par le pays, qui accorde la priorité aux interventions de santé à fort impact mais sous-financées. Le Fonds fiduciaire du GFF agit en tant que catalyseur de financement : les pays utilisant les subventions modestes du Fonds fiduciaire pour significativement accroitre leurs ressources nationales et cela, parallèlement aux financements de l’IDA et de la BIRD de la Banque mondiale, aux financements extérieurs alignés et aux ressources du secteur privé. Chaque investissement externe, aussi modeste soit-il, se voit multiplier grâce aux engagements nationaux – ce qui génère un important retour sur investissement et permet, à termes, d’améliorer et de sauver des vies. Pour en apprendre davantage : http://www.globalfinancingfacility.org/fr and @theGFF

Contact : Christina Nelson, Mécanisme de financement mondial, +1 (202) 458-4372, cmnelson@worldbank.org