La République Centrafricaine est un des 26 pays qui transforment des vies, des pays et des économies avec le soutien du Mécanisme de Financement Mondial

BANGUI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE – Le Premier Ministre de la République Centrafricaine, Simplice Mathieu SARANDJI, a convoqué aujourd'hui des représentants du gouvernement et des partenaires à Bangui pour déterminer comment le gouvernement, avec le soutien du partenariat du Mécanisme de Financement Mondial, augmentera l'utilisation et la qualité des services de santé essentiels dans les régions du pays qui en ont le plus besoin.

Le Premier Ministre Sarandji a souligné les défis auxquels le pays fait face et a demandé au gouvernement, y compris au Ministère de la Santé et à ses partenaires, de s'aligner avec un plan qui contribuera à renforcer la capacité du pays à faire de plus grands progrès vers la couverture santé universelle ; de recruter des médecins, des infirmières et des agents de santé formés professionnellement; et d’améliorer l'accès et la qualité des médicaments essentiels.

« L’avènement du Mécanisme de Financement Mondial en République Centrafricaine a une importance cruciale, parce qu’il va accélérer la coordination, l’harmonisation des interventions et le renforcement du développement du capital humain en faveur du couple mère-enfant, » a déclaré Simplice Mathieu SARANDJI, Premier Ministre de la République Centrafricaine. « Le GFF offre un cadre approprié pour la mobilisation des ressources. De ce fait, il va favoriser l’atteinte des Objectifs de developpment durable d’ici 2030 en matière de santé. »

La République Centrafricaine a souffert de décennies de conflit et d'instabilité qui ont conduit à une détérioration substantielle du système de santé, entraînant une faible couverture vaccinale et, le deuxième plus haut taux de mortalité maternelle et le troisième plus haut taux de mortalité des moins de cinq ans dans le monde. Depuis 2016, le pays est revenu sur une trajectoire de developpement sous le leadership du gouvernement avec l’appui de la communauté internationale. La revitalisation du système de santé durant cette periode a été engagée avec un accent particulier sur la santé de la mère et de l’enfant.

« Ce nouvel engagement qui consiste à améliorer la santé et la nutrition des plus pauvres et des plus vulnérables aidera à atténuer la pauvreté qui entrave la croissance de la République Centrafricaine et contribuera à libérer son potentiel économique, »  a déclaré Mariam CLAESON, Directrice du Mécanisme de Financement Mondial. « Le leadership du gouvernement dans l'investissement dans la santé reproductive, de la mère, du nouveau- né, de l’enfant  et de l’adolescent et, de nutrition paiera des dividendes, en vies sauvées et améliorées en particulier et cela, pour les années à venir. »

Le Mécanisme de Financement Mondial, un partenariat à multiples parties prenantes qui réunit tous les partenaires autour d’un plan de santé et de nutrition mené par les pays, habilite le Ministère de la Santé à élaborer, mettre en œuvre et suivre un plan qui guidera le travail du gouvernement et de tous les partenaires, y compris la Banque Mondiale, les organismes des Nations Unies, les organisations de la société civile et autres. La réunion d'aujourd'hui à Bangui lance le processus de preparation de ce plan, appelé dossier d'investissement pour améliorer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.

Le Mécanisme de Financement Mondial a annoncé  en novembre 2017, qu’il s’est étendu à 26 pays et cela, avec le soutien des gouvernements du Canada, de la Norvège et du Royaume-Uni; la Fondation Bill & Melinda Gates; et MSD for Mothers. Les 50 pays dans lesquels le Mécanisme de Financement Mondial pourrait s’étendre  au cours des cinq prochaines années représentent 96 pour cent du déficit de financement annuel de 33 milliards d’US$ et, comptabilisent 5,2 millions de décès de mères et d’enfants par année.