La pandémie de COVID-19 a entraîné des répercussions sanitaires, sociales et économiques de grande ampleur. Parmi les effets d'entraînement, les perturbations des services de santé essentiels ont des conséquences dévastatrices, en particulier pour les femmes, les enfants et les adolescents. La crise est loin d'être terminée. La COVID-19 continue de perturber les systèmes de santé, creusant encore davantage les inégalités existantes avec un impact durable sur les femmes. Mais grâce aux engagements et aux investissements réalisés les années précédentes, certains pays ont pu limiter les dégâts et relancer les progrès. Dans ce contexte, le rapport annuel de cette année présente une image mitigée : si certains pays ont pu maintenir et même accélérer les acquis, d'autres ont vu les progrès ralentir, voire s'inverser. Et malgré les défis de cette année, le Modèle logique du GFF montre que le soutien fondamental du partenariat produit des résultats avec des progrès dans l'ensemble du portefeuille pour presque tous les indicateurs clés.

Muhammad Ali Pate
Minister Lia Tadesse Gebremedhin
Ministre de la Santé,
République fédérale démocratique d'Éthiopie; Coprésidente du Groupe des investisseurs du GFF
Muhammad Ali Pate
Joshua Tabah
Directeur général, Santé etNutrition, Affaires mondiales Canada
Coprésident, Groupe des investisseurs du GFF

"Le GFF a soutenu les pays partenaires afin qu’ils trouvent un équilibre entre les exigences complexes des outils relatifs à la COVID-19 et de leur livraison, le maintien des services de santé essentiels et le renforcement des systèmes de santé des pays. Au centre de ces efforts se trouve le leadership transformationnel des pays qui conduit au changement et saisit l'opportunité de transformer la trajectoire"

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Muhammad Ali Pate
Juan Pablo Uribe
Directeur, GFF

"Par-dessus tout, une relance inclusive et réactive exigera que nous soyons ambidextres. Nous devrons nous attaquer à la pandémie et mieux reconstruire en renforçant les systèmes de santé. Je crois que nous pouvons – et devons – faire les deux à la fois."

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Muhammad Ali Pate
Monique Vledder
Cheffe du Secrétariat, GFF

"Alors que nous travaillons ensemble pour mettre fin à cette pandémie, nous avons les yeux tournés vers l'avenir. Le GFF s'efforce de garantir que les investissements que nous et nos pays partenaires réalisons aujourd’hui le sont dans l'optique de nous remettre sur la bonne voie le plus rapidement possible et de bâtir un meilleur avenir."

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Les conséquences considérables et dévastatrices de la COVID-19 pour les femmes, les enfants et les adolescents

L'année 2020 a vu le début d'une pandémie mondiale sans précédent, avec des impacts sanitaires, sociaux et économiques de grande envergure. Parmi les effets d'entraînement dévastateurs, les perturbations des services de santé essentiels causées par la COVID-19 ont déclenché une crise sanitaire secondaire – en particulier pour les femmes, les enfants et les adolescents. Certains comtés ont connu jusqu'à 25 pour cent de baisse des services de santé essentiels, menaçant des années de progrès durement acquis.

Dans certains des pays les plus pauvres, l'augmentation estimée de la mortalité causée par la baisse de l'utilisation des services de santé essentiels est plus de deux fois supérieure au bilan officiel des décès liés à la COVID-19.

Estimates show, as a result of Service Disruptions across 18 GFF Partner Coutnries
Magnifying Glass
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La bonne nouvelle

Un leadership et un engagement forts des pays donnent de l'espoir quant à ce qui est possible.

Au cours des 18 derniers mois, la crise a suscité une réponse extraordinaire – des agents de santé de première ligne aux défenseurs des jeunes, en passant par les organisations de la société civile, et les gouvernements – pour doubler l'engagement envers les femmes, les enfants et les adolescents.

Grâce, en partie, aux engagements fermes et aux investissements réalisés au cours des années précédentes pour améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents, certains pays ont pu limiter les dégâts et relancer les progrès.

Muhammad Ali Pate

Pauline Irungu
Représentante de PATH et des OSC

"Le rapport de cette année montre la puissance du partenariat du GFF dont l’action collective a aidé les pays à tracer la voie vers une relance plus inclusive, mais la fenêtre d’opportunité se referme et il est urgent d’agir maintenant. Grâce à son modèle piloté par les pays, et avec des investissements accrus de la part des bailleurs de fonds et des gouvernements partenaires, les pays et les communautés peuvent continuer à conduire les changements progressifs nécessaires pour réaliser le droit à la santé pour toutes les femmes, tous les enfants et tous les adolescents."

Muhammad Ali Pate

Mme Traoré Mariam Sidibé
Présidente de l'Association des femmes, Mali

"Les femmes doivent être à l'avant-garde pour relever ces défis. Nous identifions des stratégies pour renforcer notre autonomie financière et planifions les actions nécessaires pour augmenter la fréquentation des centres de santé."

Muhammad Ali Pate

Dr. Williamatta S. Williams-Gibson
Directrice médicale,
Redemption Hospital, Liberia

"Sur la base de l'expérience que nous avons eue avec Ebola, nous avons mis en place toutes les précautions nécessaires. Nous avons installé des unités de contrôle et de prévention des infections, organisé des formations et sécurisé les équipements de protection individuelle, ce qui a remonté le moral du personnel."

Investir dans les systèmes.

Autonomiser les communautés.

S'assurer que TOUS sont inclus.

Le déploiement de la stratégie 2021-25 du GFF a déjà contribué à réduire les inégalités en soutenant les populations les plus défavorisées et vulnérables. Il a contribué à renforcer les systèmes de santé primaire et à garantir un financement plus important et de meilleure qualité pour la santé – rendant ces systèmes plus réactifs aux chocs sanitaires mondiaux et aux besoins des femmes, des enfants et des adolescents.

Les impacts de la COVID-19 et les répercussions économiques ont aggravé les inégalités existantes, touchant plus durement les femmes et les enfants. Entre 2019 et 2020, dans la moitié des pays partenaires du GFF, l'écart de couverture des services de santé essentiels au sein des pays s'est creusé.

Mais il y a des lueurs d'espoir :

  • Au Rwanda, le GFF travaille avec le gouvernement et ses partenaires pour s'assurer que les ménages les plus pauvres reçoivent des transferts monétaires pour améliorer leur nutrition et que les transferts monétaires d'urgence atteignent les bonnes familles.
  • En Guinée et en Tanzanie, les gains d'équité ont été protégés grâce à des lignes de front plus résilientes mises en place grâce au leadership national et au soutien du GFF et d'autres partenaires.
  • Des progrès ont été réalisés en matière d'égalité de genre grâce à la Feuille de route du GFF pour l'égalité de genre dans des pays tels que le Niger, le Liberia, l'Éthiopie et la Tanzanie.

Des systèmes de santé résilients et des soins de santé primaires plus solides en première ligne et dans les communautés sont la clé de voûte pour aplanir la courbe de la COVID-19. Le GFF aide les pays à effectuer les changements de système nécessaires pour maintenir les services essentiels et intensifier la livraison équitable des vaccins et outils relatifs à la COVID-19.

  • Avec l'aide du GFF, le Mozambique a investi dans des services médicaux mobiles de proximité et a mobilisé des agents de santé communautaires et des ONG pour étendre les services et les méthodes de contraception qui ne nécessitent pas que les adolescents se rendent dans des établissements de santé. Au cours du premier semestre 2021 et malgré la fermeture des écoles, plus de 56 000 adolescents, garçons et filles, ont reçu des conseils en matière de DSSR.
  • Le GFF s'est associé à l’IFC pour la mise en place du Programme pour l’accès aux équipements médicaux en Afrique afin d'aider les petites entreprises à accéder à jusqu'à 300 millions de dollars américains de prêts et de crédits-bails en Afrique de l'Est et de l'Ouest pour l'achat d'équipements. Un accord de 10 millions de dollars américains signé avec la Co-operative Bank of Kenya permet déjà à la banque de prêter jusqu'à 20 millions de dollars américains aux établissements de soins de santé dans le but de renforcer la prestation de soins de santé pour les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants.
  • Vingt-et-un pays ont inclus le renforcement des CRVS dans leur dossier d'investissement et 13 pays ont alloué des subventions du GFF et des financements de l'IDA aux CRVS pour un total de 95 millions de dollars américains.

Alors que les pays s'efforçaient de stabiliser et de renforcer leurs systèmes de santé, le GFF a aidé les gouvernements à déterminer l'impact de la COVID-19 sur les dépenses de santé, à cartographier les ressources et à suivre les dépenses, et à mobiliser davantage de ressources en faveur de la santé.

  • Le GFF a intensifié sa collaboration avec Gavi, le Fonds mondial (FM), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale dans le cadre de l'accélérateur de financement de la santé GAP.
  • Le Rwanda a augmenté le taux d'exécution du budget de la santé de 87 pour cent à 101 pour cent et la part du budget allouée à la santé de 7,4 à 8,8 pour cent, entre 2019 et 2020.
  • En Éthiopie, le dialogue politique soutenu par le GFF sur la mobilisation des ressources nationales au niveau des régions et des districts a déclenché des discussions pour investir dans une assurance santé à base communautaire.
  • En RDC, une analyse du financement de la santé et un dialogue politique menés par le GFF, Gavi et le Japon ont permis d'élaborer une composante de dépenses sociales dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit du FMI pour la RDC. En conséquence, le gouvernement s'est engagé à augmenter le financement des soins de santé primaires pour les trois prochaines années.
  • Au Malawi, la cartographie des ressources et le suivi des dépenses ont révélé que les fournitures et les équipements représentaient le coût le plus important du plan de réponse à la COVID-19 et entraînaient le déficit de financement le plus important. Au Niger, des déficits de financement importants existaient pour la lutte contre les infections, la capacité de prestation de services, ainsi que pour mettre en place et équiper des sites d'isolement.
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