Les défis
L’Ouganda est parvenu à réduire notablement le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté, à promouvoir la parité entre les hommes et les femmes, à donner à ces dernières les moyens de se prendre en charge, à améliorer l’accès à l’eau potable et à promouvoir les technologies de l’information et de la communication. Les difficultés restent toutefois importantes et la part des dépenses publiques consacrée à la santé reste faible. Elle représente seulement 7 % du budget national, soit 14 dollars par habitant selon la stratégie nationale 2016 pour le financement de la santé de l’Ouganda.
L’action du partenariat du GFF
Le partenariat du GFF soutient les efforts déployés par le gouvernement de l’Ouganda pour identifier les priorités dans les secteurs de la santé, plaider pour l’augmentation des investissements, permettre une utilisation judicieuse des fonds disponibles et cibler les ressources pour améliorer la couverture des interventions à un fort impact. Le pays, avec l’aide du GFF, a remanié son Plan renforcé pour s’en servir comme dossier d’investissement et a mis l’accent sur des stratégies visant à améliorer les résultats et à prioriser la transposition à plus grande échelle d’interventions clés. En outre, le gouvernement applique une feuille de route pour s’occuper de réformes clés, particulièrement dans le cadre de financement basé sur les résultats et de systèmes de bons pour améliorer l’efficience de l’utilisation des ressources et la qualité de la prestation des services de santé. Les réformes sont mises en œuvre au niveau du secteur public et du secteur privé. Les partenaires suivants contribuent au financement : Fonds mondial, AMREF, Initiative Clinton Health Access, Gavi, Banque islamique de développement, JSI, Living Goods, Marie Stopes Uganda, PSI, Save the Children Uganda, UPMB, FNUAP, UNICEF, UNOPS, OMS, World Vision Uganda, ainsi que la Belgique (BTC), la Corée (KOICA), l’Espagne, la Suède (SIDA), le Royaume-Uni (DFID), et les États-Unis (USAID).
Les résultats
La mise en œuvre des réformes a entrainé la réduction des obstacles constitués par les frais et amélioré l’accès aux interventions de soins de santé maternelle et infantile hautement prioritaires en particulier pour les pauvres. Le mécanisme gouvernemental d’achat stratégique du paquet de services de santé essentiels s’étend. Au premier semestre de l’année 2019, 341 formations sanitaires de 28 districts participaient à ce mécanisme, et 395 centres de santé supplémentaires de 51 districts avaient terminé les évaluations et des formations de pré-qualifications nécessaires à sa mise en œuvre. Au 1er juillet 2019, le programme était mis en œuvre à plus grande échelle dans 79 districts. Les premiers résultats suggèrent que les interventions prioritaires du dossier d’investissement (Plan renforcé), telles que les activités de mentorat des agents de santé, les bons d’échange et le financement basé sur les résultats, sont autant de facteurs qui contribuent conjointement à créer les conditions requises pour améliorer la couverture des services, notamment dans la région Nord. Le résultat est encourageant puisque ces démarches sont progressivement mises en œuvre ailleurs, notamment dans la région Centre.
Le dernier rapport annuel du GFF présente des informations complémentaires sur la manière dont l’Ouganda est parvenu à ses résultats.